Si "Ca m'intéresse" s'intéresse au Jeûne, c'est que le sujet devient incontournable. L'article nomme bien le problème pour "prouver" l'utilité du jeûne : les exigeances de l'évidence scientique en matière médicale sont valables pour tester des médicaments chimiques - mais pas le jeûne. L'article oublie de mentionner le prix Nobel de la médicine 2017 pour les recherches du biologiste japonais Oshumi sur l'AUTOPHAGIE. Or, l'autophagie est la capacité de tout organisme de vivre pendant un certain temps sur ses réserves. Oshumi a prouvé l'utilité d'une telle demarche pour renforcer les defenses immunitaires, l'élimination des toxines et pour stimuler la régéneration. Le Committée Nobel a souligné que ces recherches d'un biologiste ont provoqué des recherches médicales très prometteuses. Donc cherchez plutôt l'autophagie pour trouver les arguments pour le jeûne. Et la "fonte musculaire" fait rire le prof de gym que je suis: on ne fait pas du muscle en mangeant, on fait plutôt du ventre. On fait du muscle par l'activité physique (dans notre cas la randonnée). C'est l'inactivité physique qui provoque une fonte musculaire. Dans le platre pendant trois semaines, vous perdez 30% de votre masse musculaire - TOUT EN MANGEANT. Et le kiné met trois mois pour vous remettre d'aplomb. D'ailleurs, des mesures sur mille jeûneurs-randonnéurs ont relevés que la masse graisseuse diminue de 0,8%, et la masse musculaire AUGMENTE de 0,6% : la randonnée mobilise la graisse, et l'entrainement d'une semaine produit du muscle. C'est ce que j'appelle "faire de la sculpture sur soi" !