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Quand on mange peu, le
corps peut compléter votre menu en se servant
"à la carte" dans ses réserves. Et si des
réserves commencent à s'épuiser, le
corps le signale par des signaux très
précises. Si l'on mange peu - et tous les
jeûneurs vous le confirmeront - on développe
sa sensibilité gustative. Après un
jeûne, on apprécie énormément
les choses simples. On sait très bien vers quel
type de nourriture se tourner. Là aussi, vous
pouvez faire confiance à votre organisme : ce qui
vous paraît délicieux, vous apporte
exactement ce qui commence à manquer. Mais
attention, il ne faut pas se laisser tromper par de
fausses couleurs, odeurs ou saveurs, par le sucre ou par
d'autres drogues ! Votre devise pourrait donc être
: Cherchez le maximum régal dans un minimum vital
! Vous pouvez entrer dans un délice
perpétuel, pratiquer une sorte de "tantra
alimentaire" . La gastronomie pourrait en faire une base
de travail créative : inventer des merveilles
à partir de rien ou presque.
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